Pailler pour limiter le stress hydrique de la vigne

CHANGEMENT CLIMATIQUE

 

Les changements climatiques en cours ont de fortes conséquences en agriculture : une augmentation des températures moyennes, une diminution du cumul annuel des précipitations et une intensification des périodes de sécheresse estivales. La hausse des températures, conséquence du changement climatique, provoque l’augmentation de la fréquence et des durées des périodes de stress hydrique ce qui influe sur les rendements, l’équilibre des vins et remet en cause les itinéraires techniques actuels.

L’état hydrique de la vigne est déterminé à parts égales par le climat (les précipitations et la demande évaporative) et par le sol (à travers la Réserve Utile). On ne parle de stress hydrique que lorsque le manque d’eau est important et qu’il est défavorable à la qualité. Une contrainte hydrique modérée est favorable à la qualité des vins.

 

REPONSES DE LA VIGNE AU STRESS HYDRIQUE

 

En cas de contrainte hydrique sévère, le manque d’eau provoque d’abord la fermeture des stomates = les « pores » sur la face des feuilles. Ouverts, ils laissent entrer le CO2 mais laissent aussi s’échapper de la vapeur d’eau. Pour éviter cette perte, les stomates se ferment ce qui limite la photosynthèse et diminue l’accumulation des sucres.

Chez la vigne, la première conséquence de cette baisse de photosynthèse est le ralentissement de la croissance foliaire, notamment celle des entre-cœurs puis ce sera la chute des apex, le bourgeon terminal qui assure la pousse des pampres en longueur. Puis la sécheresse provoquera le dessèchement des feuilles adultes au niveau des grappes principalement visibles en jeunes vignes dont l’enracinement est superficiel. Au niveau du sol, l’eau est nécessaire à la minéralisation de l’azote et de l’assimilation des nutriments par la vigne pour la photosynthèse et la mise en réserves.

Dans une parcelle, le 1er signe visible est le feuillage qui devient plus pâle puis les feuilles adultes dans la zone des grappes se dessèchent.

En phase de maturation, la contrainte hydrique provoque une diminution du rendement par la diminution de la taille des baies et une baisse de la production de sucres par la photosynthèse.

 

En cas de contrainte hydrique sévère, il peut y avoir une chute prématurée des feuilles et blocage de la maturation. Ce phénomène est surtout visible en jeunes vignes (<7 ans) car elles ont un système racinaire développé plus en surface.

 

INFLUENCE DE L ETAT DU SOL SUR LE STRESS HYDRIQUE

L’enherbement va concurrencer la vigne et provoquer un stress hydrique et azoté. La concurrence de l’enherbement va dépendre des espèces présentes, les graminées sont parmi les plus concurrentielles. C’est pourquoi le désherbage ou le paillage vont éviter cette concurrence de l’herbe sous le rang. Et le paillage Thorenap Vigne va aussi limiter les pertes en eau par évaporation directe du sol en surface.

Sur cette parcelle en Corbières, le viticulteur a comparé la pousse de la vigne sur les rangs avec les paillages Thorenap ( en bleu sur le graphe) et sans paillage avec travail du sol ( en orange).

Sur le haut de la parcelle, les pampres mesurent 16,5 cm avec notre paillage contre 8,4 cm sans. Le viticulteur estime qu’il gagne 1 an sur la mise en production sur ce vignoble très séchant. La mesure du stress hydrique avec une chambre à pression montre que le paillage a limité le stress hydrique sur ce vignoble très sensible à la sécheresse.

Le paillage a un effet mulch qui limite le dessèchement de l’horizon de surface et évite les effets du vent et du soleil direct. Le changement climatique va augmenter le stress hydrique de la vigne et l’accès à l’eau sera limitant. Le paillage Thorenap va participer à la résilience de la vigne par rapport à ces évolutions climatiques.

Une marque Sotextho

Contact